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linguistique

8 juin 2009

discription de la langue "l'adjectif "

l'Adjectif
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En grammaire, on appelle adjectif une catégorie de mot qui s'adjoint au nom pour exprimer une qualité (adjectif qualificatif), une relation (adjectif relationnel) ou pour permettre à celui-ci d'être actualisé dans une phrase (adjectif déterminatif). L'adjectif se distingue notamment du déterminant par sa distribution dans la phrase.
L'adjectif (qualificatif), quant à lui, remplit la fonction syntaxique d'épithète lorsqu'il détermine une propriété spécifique de l'ensemble qu'il qualifie, souvent le nom. Il est dit attribut lorsqu'il détermine une propriété générique d'un ensemble évoqué par le nom, par l'intermédiaire d'un verbe. Il faut cependant faire attention de ne pas confondre la nature de l'adjectif avec ces fonctions qu'il peut remplir dans la phrase.
Dans les langues flexionnelles, l'adjectif se décline. Dans les langues flexionnelles sans système casuel, on dit qu'il s'« accorde » (avec le nom qu'il qualifie, le plus souvent), c'est-à-dire qu'il reprend ses traits grammaticaux, comme le genre et le nombre.

Certains adjectifs se terminent par un e au masculin comme au féminin : pâle, mâle, ovale, fidèle, frêle, grêle, etc. ce sont des adjectifs épicènes.

L'adjectif en grammaire française

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En grammaire française, l'adjectif qualificatif, comme son nom l'indique, affecte une qualité (soit, une caractéristique, descriptive, relationnelle, évaluative…) à un nom, un pronom ou un syntagme. Il constitue le noyau du syntagme adjectival :
Un vase plein de fleurs.
L'adjectif qualificatif « plein » est le noyau du syntagme « plein de fleurs ».
L'adjectif qualificatif doit être distingué des autres adjectifs (les adjectifs non qualificatifs, ou adjectifs déterminatifs, c'est-à-dire, les démonstratifs, les possessifs, les indéfinis, les numéraux, les interrogatifs, les exclamatifs, etc.) qui eux, sont des déterminants du nom. Pour le grammairien, le déterminant actualise le nom (le nom renvoie alors à un référent, et non plus à lui-même), tandis que l'adjectif qualificatif caractérise le référent indiqué par le nom, en lui affectant une qualité particulière.
Une fois posée cette distinction, et compte tenu du fait que les adjectifs déterminatifs sont plus habituellement appelés déterminatifs ou déterminants, on conviendra que le mot adjectif (sans plus de précision) ou encore, le mot qualificatif (employé tout seul), normalement, renvoient l'un comme l'autre, à l'adjectif qualificatif.

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8 juin 2009

orale" comment on fait un exposé à l'oral"

comment on fait un exposé à l'oral01

Voila ma présentation que je dois apprendre par coeur pour l'exposé , en fait on a fait le travail en binôme, mon binôme va commencer le premier et après ça sera mon tour et j'ai marqué là ce que je dois dire pour que vous me corrigiez si c'est possible et merci beaucoup.
P.S: j'ai essayé de relier les phrases mais je ne sais si je l'ai bien fait ou pas.
Aidez moi s'il vous plaît.
I’m going to speak about the flexibility of the packbot:
A Packbot EOD offers multi-mission flexibility.
I will give you some descriptions of packbot utilisations:
Firstly, we can use it for surveillance and reconnaissance. Indeed , packbot evaluate danger zones and inaccessible areas, including urban settings, with real-time video, audio and sensor reading.
Then, we can use it like bomb identification and disposal, that is to identify and neutralize bombs in differents situations like roadside bombs and car bombs.
Another important mission is Sniper detection and Force protection because it can find gunmen hidden in buildings for example, therefore it reduces risks.
Then, we can use it for Route clearance that is to sweep for IEDs and other threats on roads,
mission routes and troop routes.
Another mission of the packbot is the Perimeter patrol, that is Secure and inspect large areas from the safety of positions miles away.
Then, we can use it for to move supplies, ammunition and other payloads to prevent injuries and enable personnel to focus their time and efforts on their missions.
The last mission that I am going to describe is the Structure Mapping, in the other words the packbot build and analyze blueprints of buildings, bunkers and other structures before sending in personnel. Find hidden hazards. Deploy and move personnel with more efficiency and less risk.

Now , I am going to speak about the easiness of use of the packbot
A PackBot is simple to learn and easy to use.
Depending on the robot’s configuration, PackBot uses one of two all-weather control units that run on Pentium processors. The robot relays real-time video, audio and other sensor readings while the operator stays at a safe standoff distance. The operator can view a 2-D or 3-D image of the robot on the control unit, allowing for precise positioning.
The control unit is battery-powered and can also be used with a supplementary power supply.

For optimal deployment, a single operator can control several PackBot robots from one control unit, providing the superior situational awareness and tactical information needed to protect personnel and ensure the success of every mission.

8 juin 2009

langue de spécialité " le prédicat "

le Prédicat

Sujet et prédication
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Les mots sujet et prédicat s'opposent dans la grammaire traditionnelle : le prédicat est alors l'équivalent du syntagme verbal. Cependant, cette dualité (S-GV) ne tient pas compte de la réalité des phrases : ainsi, dans c'est Paul qui m'a donné ce livre, l'information nouvelle est portée par le sujet : c'est un exemple de rhématisation.

Par conséquent, la grammaire moderne a distingué les couples sujet/prédicat et thème/rhème (ou thème/propos). Le rhème est l'information sur le thème, chacun des deux pouvant être porté soit par le sujet, soit par le prédicat.

Prédicat logique

La philosophie scolastique médiévale nomme prédicat une qualité qui peut être attribuée à un sujet à l'aide d'un verbe copule (esse en latin, être en français).
Exemple : La pomme est rouge (pomme est le sujet logique, rouge le prédicat de cette affirmation logique).

Le prédicat logique se définit aussi comme un attribut d'un sujet que le logicien peut affirmer (ou nier) lorsqu'il énonce une proposition logique.

La linguistique analysant la phrase en groupes de mots et non en concepts isolés, la notion de prédicat en vint à conçevoir l'attribut sous la forme d'un syntagme verbal.

Cinq universaux

Les cinq universaux sont le genre (genos), l'espèce (eidos), la différence (diaphora), le propre (idion) et l'accident (sumbebekos). Il s'agit d'une expression scolastique utilisée en philosophie, et qui remonte à Porphyre 1.

Ils dérivent probablement des quatre universaux d'Aristote, ou plutôt des quatre sortes de propositions qu'il distingue dans les Topiques (I, 4): genre, espèce, propre et accident 1. Ce sont les différentes catégories par lesquelles on peut prédiquer quelque chose de quelque chose.


8 juin 2009

anglais "préfix et suffixe"

Préfixes et suffixes - cours

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Un mot peut être formé de différents éléments:                                                                     
- le radical , ou racine qui se trouve dans tous les mots de la même famille;
terrain, terrasse, territoire, atterrir.
le préfixe modifie le sens d'un mot , il se place avant le radical et permet d'obtenir des dérivés :       
heureux , malheureux.
le suffixe  change un verbe en nom ( passer, passage) ou en adjectif ( charme, charmant).
Il change un adjectif en adverbe (évident , évidemment) .
voici  quelques préfixes qui permettent de modifier le sens du radical.    
in-/im-/mal-/ir-/il-: indiquent le contraire    exemple: malhonnête / illisible .
re-                            : indique la répétition   exemple: redire
pré-                          : avant / devant             exemple: préhistoire(avant l'histoire)
pro-                          :en avant de ...               exemple: projeter(jeter enavant)
en-/em-                   :mettre dans ou en         exemple: emprisonner(mettre en prison) 
sur-/super-             :  marquent  la supériorité  exemple: survoler  superposer
sou-                        : même sens que sous       exemple: souterrain
mono-                        :un                                    exemple : monoski
bi-                            : deux                                exemple : bicyclette
a-/é-                       : rendre plus                      exemple : amaigrir _ éclaircir
inter-                       :entre                               exemple  :  intervenir (venir entre)

8 juin 2009

expression ecrite " Résumé introductif "

Résumé introductif

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Le résumé introductif d’un article encyclopédique est un texte qui précède le sommaire et le corps de l’article. Il devrait être autonome et auto-suffisant, si bien qu’un lecteur arrivant sur un article, ignorant tout de son contexte doit savoir de quoi il est sujet.

Le résumé introductif donne une vision globale de l’article en établissant le contexte, résumant les points les plus importants, expliquant l’intérêt du sujet et résumant d’éventuelles controverses s’il y a lieu. De longueur proportionnelle au contenu de l’article, entre deux et quatre paragraphes, le résumé doit être rédigé dans un style accessible et neutre. Contrairement à une introduction classique, le résumé introductif ne soulève pas les problématiques du sujet, mais il les résume et y répond, brièvement. Il ne doit pas contenir d’informations qui ne soient pas détaillées et correctement sourcées dans le développement de l’article. Il pourra contenir des références pour sourcer certains points, même si les sources doivent en priorité être placées dans l’article. Pour les recommandations concernant de façon plus générale les conventions de style des articles de Wikipédia voir Wikipédia:Conventions de style.

Première phrase [modifier]

La première phrase est primordiale dans un article encyclopédique. Il est conseillé de produire une définition du sujet de l'article, en rappelant explicitement son titre, mais cela ne doit pas être systématique, certains sujet n'ayant aucune définition consensuelle, et parfois aucune définition du tout (le temps, la vie, la science, la philosophie, ...).

En plus de sa valeur pour la consultation directe de l’encyclopédie, il faut en second lieu essayer de tenir compte du fait que de nombreux outils extérieurs interrogent Wikipédia en ne retournant à leur utilisateur que la première phrase de l’article, ou un peu plus si elle est très courte :
C’est le cas en général des divers moteurs de recherche, dont les pages de résultats affichent soit le début des pages trouvées, soit la phrase dans laquelle le mot-clé a été trouvé (qui sera souvent la première d’un article).
C’est le cas en particulier de la fonction « define » de Google, qui affiche pour un mot ou une expression les définitions trouvées dans diverses sources. (Exemple : lancer une requête Google sur "define:Entre-deux-guerres".)

Lorsque vous relisez le résumé introductif de votre article, demandez-vous également si vous seriez satisfait de sa première phrase si c’était tout ce que vous obteniez d’un dictionnaire.

Le titre [modifier]

Le titre de l’article devrait apparaître dans la première phrase du résumé introductif, si possible au tout début de la phrase. On le met en caractères gras, mais uniquement la première fois, et seulement dans le résumé d’introduction (pas dans les sections de l’article). Il est préférable d’éviter autant que possible de le wikifier.
Exemple :
Au cinéma, Pizza Planet est une chaîne fictive de pizzerias ...
Pizza Planet est une chaîne fictive de pizzerias présente dans les films de Toy Story, Toy Story 2 et secondairement dans d’autres productions des studios Pixar.

Le gras n’est pas attribué au titre, mais ajouté autour du titre, en plus de la manière habituelle dont on l’écrit ailleurs selon les conventions typographiques en vigueur. En particulier, les titres qui sont normalement écrits en italiques (mots étrangers non assimilés, noms d’œuvres, etc.) seront donc à la fois en gras et en italique.
Exemple, gras et guillemets :
« La Bibliothèque de Babel » est une nouvelle se trouvant dans le recueil Fictions de l’écrivain Jorge Luis Borges.
Exemple, gras et italique :
Yellow Submarine est un album des Beatles sorti le 17 juillet 1969.

Lorsqu’il y a plusieurs titres possibles à un article, on pourra tous les écrire en gras, ainsi que leurs abréviations ou leurs sigles, le cas échéant.
Exemple 1, on empile les variantes au début :
L’Organisation des Nations unies (ou ONU ou Nations unies, en anglais UN ou United Nations) est une organisation internationale fondée le 26 juin 1945 pour résoudre les problèmes internationaux.
Exemple 2, on définit d’abord le titre seul et on liste les variantes après :
L’Organisation des Nations unies est une organisation internationale fondée le 26 juin 1945 pour résoudre les problèmes internationaux ; on dit aussi ONU ou Nations unies (en anglais UN ou United Nations).
Erreur typographique à éviter : n’ajoutez pas espace entre une apostrophe d’élision (en maigre) et le titre (en gras) :
Mauvais : L’ '''Organisation des Nations unies''' est …
Mauvais : L’ Organisation des Nations unies est …
Correct : L’'''Organisation des Nations unies''' est …
Correct : L’Organisation des Nations unies est …

La graphie originale des mots étrangers doit également être indiquée entre parenthèses (et en italique pour les langues utilisant un alphabet latin), avec indication de la langue, et si possible du sens.
Exemple, mot étranger assimilé :
La vodka (en russe водка, en polonais wodka, « petite eau ») est une boisson alcoolisée incolore d’origine des pays d’Europe de l’Est dont l’origine se situe plus précisément en Pologne.
Exemple, mot étranger non assimilé :
Le shakuhachi (en japonais 尺八) est une flûte droite à embouchure libre en bambou d’origine japonaise.

Si le sujet de l'article porte plusieurs noms, accessible par un ou plusieurs redirects, ces autres noms doivent aussi être énumérés en tête d'article et mis en gras.
Exemple : Endive, sur lequel chicon redirige à endive :
L'endive ou chicon est une plante bisannuelle, mais cultivée comme une plante annuelle, de la famille des (…)

On n'énumère toutefois pas les redirects créés pour des raisons typographiques (cacographies, apostrophes courbes…). Ainsi Bœuf ne fait pas état du nom Boeuf dans son résumé introductif.

Le sujet [modifier]

Dès la première phrase du résumé introductif, il est indispensable de bien définir le sujet de l’article.
Exemple :
Les maisons victoriennes sont généralement construites à base de bois de séquoia et comportent typiquement trois étages, une tour octogonale ou ronde, et un porche.
La maison victorienne est un type de maison qui s’est développé durant l’ère victorienne tout particulièrement aux États-Unis. Ces maisons sont généralement construites à base de bois de séquoia et comportent typiquement trois étages, une tour octogonale ou ronde, et un porche.

Le verbe [modifier]

Dans la plupart des cas, le verbe à employer est le verbe être. La première phrase doit ainsi répondre à la question très générale "Qu’est-ce que c’est ?".
Exemple :
La pomme est le fruit du pommier.

Première partie [modifier]

Le résumé introductif est la première partie d’un article, ce dernier étant généralement structuré ainsi :
Résumé introductif (première partie)
Sommaire (table des matières automatique)
Première section (sous le ==Premier en-tête==)
Deuxième section (sous le ==Deuxième en-tête==)
Etc.

Avant le sommaire [modifier]

Le résumé introductif n’est pas rédigé dans une section et ne contient pas d’ ==En-tête de section==, il les précède. Le premier en-tête de la première section déclenchera l’affichage automatique du sommaire entre le résumé introductif et la première section.

Il faut donc éviter de faire un résumé introductif d’une ligne suivi d’une première section du type « Définition » ou « Introduction » contenant ce qui aurait dû être le résumé introductif proprement dit.
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(Techniquement, le résumé introductif est considéré comme la section 0 d’un article. Il est ainsi possible d’éditer l’introduction seule, au lieu de l’article entier, en modifiant dans la barre d’adresse du navigateur n’importe quel lien d’édition de section pour remplacer le &section=n final par &section=0).

Établir le contexte [modifier]

Le contexte du sujet doit impérativement être décrit dans le résumé introductif. Chaque article doit être autosuffisant, c’est-à-dire compréhensible seul, par l’usage d’un vocabulaire qui tend à être le plus basique possible tant que le souci de précision n’est pas sacrifié.

Établir la notoriété [modifier]

Dans la mesure du possible, le résumé introductif devrait aussi contenir une ou plusieurs allégations de notoriété permettant de vérifier facilement et rapidement pourquoi ce sujet peut être considéré comme notable dans son domaine et mérite un article encyclopédique.

Ces allégations doivent :
Être objectives :
En évitant les contenus évasifs et les mots inutiles ou de vantardise clamant la notoriété (pas de « Ce groupe est considéré par beaucoup comme le meilleur du monde », ni de « est un jeune écrivain prometteur dédié à satisfaire ses lecteurs », etc.)
En s’en tenant à un énoncé neutre de faits bruts précis (comme « Ce groupe a remporté 3 disques de platine », ou « a reçu le Prix Nobel de chimie en 1987 », etc.)
Être vérifiables :
En étant reprises et développées plus bas dans le corps de l’article
En étant documentées dans les sources ou par des notes directes

Un article dont le résumé introductif ne permet pas au lecteur moyen d’établir la pertinence ou la notoriété du sujet peut s’exposer à une suppression immédiate ou du moins une demande de suppression de la part de n’importe quel lecteur.

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8 juin 2009

méthodologie " l'analyse statistique des données "

Analyse des données

L’analyse des données est un sous domaine des statistiques qui se pr06éoccupe de la description de données conjointes. On cherche par ces méthodes à donner les liens pouvant exister entre les différentes données et à en tirer une information statistique qui permet de décrire de façon plus succincte les principales informations contenues dans ces données. On peut également chercher à classer les données en différents sous groupes plus homogènes.

Par exemple l’age, le sexe et la catégorie socioprofessionnelle des joueurs de golf peuvent être étudiés simultanément.

Les principales méthodes de l’analyse des données sont :
L’analyse en composantes principales (ACP), utilisée pour des données quantitatives.
L’analyse factorielle discriminante (AFD) ou analyse discriminante qui permet d’identifier des groupes homogènes au sein de la population du point de vue des variables étudiées,
L'analyse factorielle des correspondances (AFC), utilisée pour des données qualitatives (tableau d’association).
La classification automatique.
L’analyse en composantes indépendantes (ACI).
L'iconographie des corrélations.

Ces méthodes permettent notamment de manipuler et de synthétiser l’information provenant de tableaux de données de grande taille.

Pour cela, il est très important de bien estimer les corrélations entre les variables que l’on étudie. On a alors souvent recours à la matrice des corrélations (ou la matrice de variance-covariance) entre les variables.

Les pères de l’analyse des données sont :
Jean-Paul Benzécri
John Tukey (sous le terme de Exploratory Data Analysis, ou EDA)
Chikio Hayashi (sous le terme de Data Sciences)

8 juin 2009

phonétique "

05La naissance et l’invention de l’écriture ont bouleversé la société et nous a permis de conserver la mémoire du passé.

Qu’est ce que la civilisation ? Aucune définition n’a obtenu de consensus au sein de la communauté scientifique. Mais, il ne fait aucun doute que la naissance de l’écriture représente un progrès fondamental dans le développement de la civilisation.

Officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie, au IVe millénaire avant notre ère.

 

Naissance de l’écriture

 

Dans

la Mésopotamie

antique, les premiers signes d’écriture apparaissent pour répondre à des besoins pratiques : comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains.

Le plus ancien témoignage d’écriture connu date de 3 300 avant notre ère. Ce sont des tablettes sumériennes en écriture pictographique.

Liste de noms propres. Tracée sur du calcaire, cette tablette pictographique sumérienne date de la fin du IVe millénaire (Musée du Louvre, Paris)

Au IVe millénaire se développe dans le sud de l’Irak actuel, une culture différente. L’accroissement de la production agricole et le développement d’échanges commerciaux permettent aux sumériens de créer une économie.

Pour la première fois, une organisation sociale hiérarchisée apparaît.

Ce passage d’une société agricole à une société urbaine oblige les sumériens à créer un système d’écriture. En effet, l’invention et la pratique de l’écriture présupposent une emprise de l’homme sur son environnement matériel.

Le niveau culturel et social nécessaire à une telle invention n’est atteint qu’à partir du IVe millénaire, dans les communautés agricoles du Proche-Orient, de l’Egypte et de l’Indus.

L’écriture devient vite indispensable dans des civilisations qui adoptent des modes d’organisation sophistiquées.

Ce système d’écriture ne transcrit pas les sons de la langue mais présente des signes-images ou pictogrammes.

Par exemple, le signe pour le bœuf est une tête de bœuf, celui pour l’orge est un épi, deux lignes ondulées représentent l’eau.

Ces systèmes d’écriture ne sont donc pas fondés sur le phonétisme pur. La plupart de ces civilisations optent soit pour un système strictement idéographique (Chine), soit, ce qui est plus fréquent, pour un système idéographique partiellement phonétisé (Egypte, monde hittite et égéen, Amérique précolombienne).

A l'époque d'Ourouk, les sceaux font leur apparition. Le sceau mésopotamien typique est un petit cylindre gravé de motifs décoratifs, d'un diamètre de 1 à

2 cm

environ. On les roule, notamment, sur les tablettes qui font office de certificat de vente. (ci-dessus, un sceau de 3 000 ans avant notre ère en pierre)

La cité d’Ourouk se transforme progressivement en une ville aux dimensions imposantes. C’est là que naît officiellement l’écriture.

Les sceaux cylindriques gravés dans la pierre reproduisent une image inversée quand ils roulent sur l'argile

Cette invention mésopotamienne fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire.

L’argile devient le support privilégié de l’écriture à Sumer. Les pictogrammes proviennent d’un système plus ancien. On sait que dès 6 000 ans avant notre ère, les agriculteurs du Moyen-Orient utilisaient des petits objets d’argile afin de tenir l’inventaire de leurs récoltes.

Peu à peu, les Sumériens découvrent la valeur phonétique. Celle-ci prépare le passage au syllabisme, dont l’usage devient courant au début du IIIe millénaire.

 

 L’écriture cunéiforme

 

Le système rudimentaire des pictogrammes a évolué progressivement pour aboutir à l’écriture dite cunéiforme « en forme de coin ».

Le cunéiforme comprend un grand nombre de symboles représentant des concepts et des objets mais aussi des sons.

 

 

 

Tablette gravée de caractères cunéiformes (2 300 avant notre ère)

En évoluant du signe-image au signe-son, l’écriture permet sur un support transportable, l’enregistrement de contrats, de textes littéraires ou religieux.

Les caractères sont inscrits sur des tablettes d’argile à l’aide d’un poinçon.

Plaque en or couverte de signes cunéiformes (vers 2 370 avant notre ère. Musée du Louvre)

Des tablettes comportant une écriture cunéiforme mésopotamienne ont été mis au jour. Ces tablettes, faites en argile fraîche et incisées au moyen d'un roseau taillé en pointe, étaient d'abord séchées au soleil, puis cuites au four. Elles mesuraient de deux à trente centimètres de large.

Tablette cunéiforme mésopotamienne provenant de Nimrod

 

Du calcul à l’écriture

 

L’écriture de sumériens s’est probablement développée à partir d’un système de calcul beaucoup plus ancien. On a retrouvé des petits jetons d’argile datant de 8 000 ans avant notre ère qui montrent des symboles : animaux, plantes, jarres.

Ils semblent avoir été utilisés pour tenir des comptes d’exploitation agricoles.

Jetons en argile (ou calculi) contenus dans une bulle-enveloppe en terre séchée

Les sumériens utilisaient également des jetons, plus sophistiqués, qui adoptaient la forme des objets qu’ils représentaient.

Jetons sumériens

Les sumériens sont officiellement ceux qui posèrent les premières bases de l'arithmétique et de la géométrie.

 Textes mathématiques inscrits sur des tablettes sumériennes (Musée national de Bagdad)

 

 Le phonétisme

 

Vers 3 000 ans avant notre ère, les Sumériens ont eu l’idée d’utiliser un procédé qui vous rappellera votre enfance : le rébus.

Ainsi le pictogramme de la flèche (ti en sumérien) désigne la vie qui se prononce également « ti ».

Ce système très souple permet avec un vocabulaire écrit de 600 caractères environ d’exprimer, par écrit, tout ce qui peut être décrit dans la langue sumérienne.

L’évolution de l’écriture

Sur les premières tablettes, les images sont gravées en colonnes verticales à partir du coin supérieur droit.

Les scribes jugent ensuite plus commode d’adopter une écriture horizontale de gauche à droite.

Vers 2 500 avant notre ère, le poinçon est abandonné. Les scribes utilisent la pointe de roseau triangulaire qui pénètre plus facilement dans l’argile et laisse une trace bien nette.

Avec une plume de roseau trempée dans l'encre, les scribes egyptiens tracent les hiéroglyphes

 

L’écriture dans le monde

 

Apparemment, l’écriture est née au même moment en Mésopotamie et en Egypte.

Champollion comprit, grâce à ce signe, que l'écriture egyptienne était aussi phonétique: ce signe se prononce "mes", mot qui veut dire "mettre au monde" en copte

En Chine, l’écriture apparaît 1000 ans plus tard. Les premières inscriptions chinoises connues remontent à 1 400 ans avant notre ère. Ce sont des textes divinatoires inscrits sur des omoplates de cervidés ou des carapaces de tortues.

diée aux mystères de la paléontologie et de l'archéologie.

8 juin 2009

culture de la langue "évolutionde la langue française "

Français

Le français est une langue romane parlée principalement en France, dont elle est originaire (la « langue d’oïl »), ainsi qu’au Canada (principalement au Québec, mais aussi dans le nord et l’est du Nouveau-Brunswick et dans l’est et le nord-est de l’Ontario), en Belgique (en Wallonie, à Bruxelles et dans certaines villes de Flandre) et en Suisse (en Romandie). Le français est parlé comme deuxième ou troisième langue dans d’autres régions du monde, comme dans la République démocratique du Congo, le plus peuplé des pays de la francophonie2 et l'un des 29 3 pays ayant le français pour langue officielle ou co-officielle, ou encore au Maghreb. Ces pays ayant pour la plupart fait partie des anciens empires coloniaux français et belge.

La langue française est un attribut de souveraineté en France : la langue de la République française (article 2 de la Constitution de 1958) est le français. Elle est également le principal véhicule de la pensée et de la culture française dans le monde.

Avec 220 millions de locuteurs francophones réels dans le monde (évaluation Organisation mondiale de la Francophonie : 2007) et 400 millions de locuteurs comme seconde langue et langue étrangère (incluant l'Afrique noire et le Maghreb) le français est la sixième langue la plus parlée dans le monde (consulter la Liste des langues par nombre total de locuteurs). Elle est une des trois langues internationales à être présentes et enseignées sur les cinq continents, une des six langues officielles et une des deux langues de travail (avec l’anglais) de l’Organisation des Nations unies, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales, dont l’Union européenne. Après avoir été la langue de l’ancien Régime français, des tsars de Russie en passant par les princes de l’Allemagne, jusqu'aux rois d’Espagne et d'Angleterre, elle demeure une importante langue de la diplomatie internationale aux côtés de l’anglais et de l'espagnol. Mais l’influence du français dans les domaines économiques et scientifiques internationaux est menacée par la place prise par l’anglais.

La langue française a cette particularité que son développement et sa codification ont été en partie l’œuvre de groupes intellectuels, comme la Pléiade, ou d’institutions, comme l’Académie française. C’est une langue dite « académique ». Toutefois, l’usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d'ailleurs de la « langue de Molière ».

Histoire de la langue française

L’histoire de la langue française commence avec l’invasion des Gaules par les armées romaines sous Jules César en 59 av. J.-C. La Gaule était alors peuplée de tribus celtes qui parlaient des langues certainement apparentées et peut-être mutuellement intelligibles[réf. nécessaire]. Il n’existait donc pas une mais plusieurs langues gauloises, qui n’étaient que très rarement écrites. La langue des Romains, elle, connaissait l’écriture, et en tant que langue de l'autorité et langue de prestige, elle fut peu à peu adoptée par tous au cours des siècles qui suivirent la conquête du pays en 51 av. J.-C., et ce, de façon naturelle et sans heurt.

La version romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en langue d’oïl. La première mention de l’existence d’une langue romane date de 813, lors du Concile de Tours. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore qu’on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même, le français ayant été un dialecte parmi plusieurs au Moyen Âge, appelé le franceis / françoys / françois alors (prononcé progressivement [frãtsëé] puis [frãswé]). Paris et sa région sont le berceau historique de ce franceis qui très vite s’est métissé par l’apport de normand, de picard, de bourguignon et des autres parlers d’oïl alentour, car au fur et à mesure que Paris prenait de l’importance sur le plan politique, des gens de tout le pays y affluaient, important avec eux leur variante linguistique.

En 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts signée par François Ier impose le français comme langue du droit et de l’administration en France. Au long du XVIIe siècle, le français s’impose comme langue scientifique et comme langue d’enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René Descartes constitue une étape importante car il s’agit d’un des premiers essais philosophiques écrits en français et non en latin comme les Méditations sur la philosophie première. En réalité, René Descartes avait été censuré dans ses Méditations métaphysiques ; il avait donc réécrit son livre et l’avait publié sous le nom Le Discours de la méthode, en français, sachant que les élites ne liraient pas son livre car écrit en langue vernaculaire tandis que les lettrés ouverts à ses idées pourraient le lire sans craindre la menace de la censure.

Dans son rapport de juin 1794 l'abbé Grégoire révéla qu'on ne parlait « exclusivement » le français uniquement dans « environ 15 départements » (sur 83). Il lui paraissait paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlaient la langue nationale, alors que celle-ci était utilisée et unifiée « même dans le Canada et sur les bords du Mississipi »4.

En Europe, le français devient une langue diplomatique de premier plan et est apprise par les élites. La Seconde guerre mondiale constitue un tournant, tant par le massacre d’élites francophiles en Europe de l’Est, que par la montée en puissance de l'anglais comme langue véhiculaire internationale5.

Le 7 janvier 1972, le gouvernement français promulgue le décret n° 72-9 relatif à l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du vocabulaire français.

La maintenance de la langue française est suivie par : l’Académie française, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLF), le Service de la langue française (Belgique), l'Office québécois de la langue française (OQLF), les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique et du Québec.

Approche linguistique du français

Les origines : vocabulaire et étymologie

La majorité du fonds lexical français provient du latin (en tant que langue-mère) ou bien est construit à partir des racines gréco-latines. De nombreux termes possèdent un doublon de même étymologie, l’un ayant évolué à travers les siècles à partir du latin populaire tandis que l’autre est emprunté directement au latin classique : métier/ministère, façon/faction, raide/rigide, froid/frigide, frêle/fragile, rançon/rédemption, raison/ration, poison/potion, chance/cadence, etc. Souvent la création de mots à partir d’un mot bien français passe par un emprunt à sa forme en latin classique : mère/maternel, frère/fraternel, cheveu/capillaire, foi/fidèle, œil/oculaire, sûr/sécurité, siècle/séculaire, etc.

On ignore jusqu’à quel point la langue gauloise a pu influencer le français. Son apport lexical se réduirait à une centaine de mots, tels que char/charrue, mouton, crème, dont une partie proviendrait d’emprunts du latin au gaulois. L’étymologie de ces expressions n’est d’ailleurs pas toujours assurée. Quant à son impact sur la syntaxe et la prononciation, il est également indéterminé.

Le francique, en tant que superstrat, a laissé également quelques mots importants (gris, blanc, blond, bleu, etc.) et aurait fortement influencé la prononciation du roman du Nord de la Gaule, autrement dit des langues d'oïl et du proto-français.     Article détaillé : Histoire de la langue française.

On désigne parfois sous le terme francien ce protofrançais comme dialecte de langue d’oïl parlé en Île-de-France au Haut Moyen Âge, qui est à l’origine du français d’aujourd'hui. Mais ce terme a été créé en 1889 par Gaston Paris, un linguiste français, pour désigner ce dialecte médiéval qui très tôt, en fait, dès le XIIe siècle avec l’essor de Paris, s’est enrichi des autres parlers d’oïl : normand, picard, lorrain, bourguignon. Le terme francien n’était pas utilisé par les gens qui le parlaient, puisqu’on le nommait déjà franceis puis françois (sans confusion possible car le royaume de France à l’origine se limitait à une partie de l’actuelle Île-de-France, et sa langue d’oïl locale, le françoys, était encore bien distincte de celle des autres régions environnantes non encore rattachées au royaume dont certaines sans allégeance à celui-ci). Avant le XIIe siècle, on parlait de roman ou de langues romanes, qui étaient plus ou moins mutuellement intelligibles. C’est pourquoi on leur donne une désignation commune de langue(s) d’oïl. Dès lors que ces dialectes devinrent moins mutuellement intelligibles, les locuteurs leur donnèrent le nom de picard, normand, wallon, françois, etc.

Le français parlé aujourd’hui tire son nom de cet ancien franceis, qui a évolué lentement vers un parler suprarégional à partir des XIe/XIIe siècles (franceis [frãntsëé] > françois [frãswé] > français [frãsé]. Les autres langues d’oïl disparurent petit à petit au fur et à mesure que le français prenait du prestige, mais aussi parce que les langues d’oïl étaient très proches du françois. Cela explique pourquoi, a contrario, malgré un recul encore constaté, les langues non romanes et les dialectes non d’oïl persistèrent ou résistèrent davantage : breton, occitan, alsacien, basque, flamand, corse, même si ces derniers ont eux aussi enrichi la langue française.

Emprunts plus récents, néologismes et évolution de l’orthographe

Les emprunts plus récents à d’autres langues sont assez nombreux : d’abord à l’anglais (même anciens : nord, sud), puis à l’italien, aux autres langues romanes, aux langues germaniques tels que l'allemand ou le néerlandais (ainsi boulevard vient du hollandais ou du flamand bolwerk). L’arabe a fourni, et fournit encore quelques mots : alcool, algèbre, toubib, bled, etc.

On estime à moins de 13 % (soit 4 200 mots) les parts des mots d’origine étrangère dans la langue française courante soit environ les 35 000 mots d’un dictionnaire d’usage. Ces mots viennent pour 1 054 d’entre eux de l’anglais, 707 de l’italien, 550 de l’ancien allemand, 481 des anciennes langues gallo-romanes, 215 de l’arabe, 164 de l’allemand, 160 de l’ancien celtique, 159 de l’espagnol, 153 du néerlandais, 112 du perse (ancien persan) et du sanskrit, 101 des langues amérindiennes, 89 de diverses langues asiatiques orientales (dont des langues sino-tibétaines comme le chinois ou le japonais, mais aussi certaines langues mon-khmères), 56 de diverses langues afro-asiatiques, 55 de langues slaves ou baltes et 144 d’autres langues diverses (dont les langues malayo-polynésiennes ou langues nigéro-congolaises).6

Dialectes du français
04

La variation régionale, du français, peut être abordée de deux manières :
en considérant que le français est un synonyme de la langue d’oïl, ce qui implique que tous les dialectes romans du domaine d’oïl sont des variétés dialectales du français (voir l’article langue d'oïl) ;
en se limitant à ce qu’on appelle le « français régional », ensemble de variétés régionales dans le monde, qui restent très proches du français standard. C’est ce sens qui est développé ici.

Certains néologismes peuvent également être empruntés au vocabulaire du français régional. On appelle « français régional » les mots ou les expressions employés dans certaines régions de la francophonie, mais non retenus dans les dictionnaires académiques du français ou qui ne sont pas utilisés dans l’ensemble de la francophonie. Il ne s’agit pas de langue familière, mais bien du français qui a évolué de façon différente.

Dans une partie de la moitié nord de la France par exemple, le repas du matin s’appelle « petit-déjeuner », celui du midi le « déjeuner » et celui du soir le « dîner », le « souper » désignant la collation prise le soir après le spectacle ; au Québec, dans le reste du Canada, en Belgique et en Suisse, on dit « déjeuner », « dîner » et « souper ». En Belgique et en Suisse, on dit « septante » (70) et « nonante » (90) tandis qu’en Suisse on dit « huitante » (80) mais seulement dans certains cantons (la forme ancienne et aujourd’hui désuète de « huitante » était « octante »). Au Québec, dans le reste du Canada, en Suisse, en Belgique et dans certaines régions françaises, on dit « tantôt » là où le français de Paris mais aussi le français africain utilise « tout à l’heure » ; au Québec également, « magasiner » pour « faire des courses » (pour éviter l'anglicisme « faire du shopping »), alors que ce mot est perçu comme un barbarisme en France). Au Sénégal et en Afrique francophone, on parle parfois d’« essencerie » pour éviter le néologisme anglais de « station service », alors que ce mot est également perçu comme un barbarisme en France. Au Québec et souvent dans le reste du Canada, on dit aussi « avoir une blonde » au lieu de « avoir une petite amie » ou « avoir une copine », « avoir un chum » au lieu de « avoir un petit ami » ou de « avoir un copain », etc.

8 juin 2009

texte littéraire "Figure de style"

Figure de style
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Une figure de style (du latin figura : « dessin d’un objet », par extension sa « forme ») est un procédé d'expression qui s’écarte de l’usage minimal de la langue et donne une expressivité particulière au propos. On parle également de figure de rhétorique ; certains auteurs établissent des distinctions dans la portée des deux expressions, mais l'usage courant en fait des synonymes.

Si les figures de style sont l'une des caractéristiques des textes qualifiés de « littéraires », elles sont cependant d'un emploi commun dans la langue quotidienne écrite ou orale, du moins pour certaines d'entre elles, comme l'illustrent les métaphores injurieuses bien connues du Capitaine Haddock. Elles mettent en jeu le sens des mots (figures de substitution comme la métaphore ou la litote, figures d'opposition comme l'antithèse ou l'oxymore…), leur sonorité (allitération, paronomase…) ou leur ordre dans la phrase (anaphore, gradation…).

Les figures de style constituent un vaste ensemble complexe de procédés variés et à l'étude délicate : les spécialistes ont identifié, depuis l'Antiquité gréco-romaine, des centaines de figures de style et leur ont attribué des noms savants, et la linguistique moderne a renouvelé l'étude de ces procédés d'écriture en introduisant des critères nouveaux. Les mécanismes des figures de style peuvent aussi s'appliquer à des fonctionnements divers de l'esprit humain comme le montrent par exemple les représentations imagées en psychanalyse ou certaines créations artistiques.

On trouvera une présentation des figures de style les plus connues dans la partie « Typologie » de l'article (rubrique 2.1) et un relevé exhaustif dans la page spécifique :
Définition [modifier]

Principe [modifier]

L'auteur, du latin auctor, auctoris, est, étymologiquement, « celui qui augmente, qui fait avancer »1 et l'apport de l'écrivain provient pour partie de son style, c'est-à-dire de l'ensemble des moyens d'expression qu'il utilise dans son propos et qui traduisent sa personnalité ; ce que résume la formule célèbre de Buffon : « Le style est l'homme même2 ». Cette manière d'écrire propre se fonde en particulier sur l'utilisation des figures de style qui sont des écarts par rapport à la langue commune. On peut par exemple repérer deux figures de style dans l'expression célèbre de Gérard de Nerval « Le soleil noir de la Mélancolie » : un oxymore (ou oxymoron) qui réunit deux mots aux connotations contraires (« soleil » et « noir ») et une métaphore (analogie entre « soleil noir » et « mélancolie »), qui permettent au lecteur de percevoir la sensibilité de l'auteur et son univers mental, marqué, ici, par l'étrangeté et le mal de vivre.

Dénomination [modifier]

L'expression « figure de style » est elle-même la réunion de deux tropes, comme l'explique Henri Suhamy : « L’expression 'figure de style' est un ensemble de deux figures de style accolées, une métaphore et une métonymie : le 'style' était jadis un poinçon pour graver des caractères dans la cire, donc dire 'style' au lieu d’écriture est une métonymie (l’outil à la place de l’usage) ; figure vient de 'figura', « dessin », donc il y a dérivation de sens, métaphore, car on passe d’une idée à sa représentation. »3

L'usage commun confond « figures de style » et « figures de rhétorique » mais certains auteurs établissent une distinction entre les deux. Ainsi, dans son ouvrage Éléments de rhétorique, Olivier Reboul distingue les figures de rhétorique, qui jouent un « rôle persuasif » et qui forment une classe de procédés fonctionnels, des figures autres dites non-rhétoriques et qui peuvent être « poétiques, humoristiques et lexicales »4. Ce qui rejoint la distinction académique qui sépare les figures de rhétorique, visant la persuasion, des figures stylistiques, visant l'« ornement du discours » 5.

Emploi [modifier]

L'article restera cependant dans une approche globale de ces procédés d'écriture, qui mettent en jeu l'« effort » du locuteur — pour constituer la figure, son intention stylistique en somme —, et l'« effet » sur l'interlocuteur — qui fait appel à sa sensibilité6. On définira donc les figures de style comme un sous-ensemble de la stylistique, constitué par des écarts par rapport à l'usage commun de la langue, un emploi remarquable des mots et de leur agencement ; elles concernent ainsi un rapport particulier entre le « signifiant » et le « signifié ». Les figures de style sont cependant présentes constamment, même dans l'expression prosaïque (par exemple la métonymie journalistique : L'Élysée a fait savoir…), et elles le sont encore davantage dans la langue orale, qui cherche à retenir l'attention du récepteur et qui use des procédés d'ironie, des jeux de mots, des clichés, de locutions figées ou de raccourcis de langage.

8 juin 2009

la théorie de communication

Introduction

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Communiquer signifie "établir des relations avec quelqu'un". Il est donc d'abord nécessaire, pour qu'une communication soit établie, qu'il y ait un émetteur ou destinateur et un récepteur ou destinataire, et qu'un message soit délivré du premier vers le second. Les messages les plus couramment utilisés sont d'ordre visuel ou sonore.

 

Une deuxième condition nécessaire pour établir une communication est que le message soit compréhensible pour le récepteur. Le message, ou signe, comporte toujours un signifiant et un signifié. Le signifiant est la forme utilisée pour transmettre le message : un dessin, un mot, un geste..., qu'entend ou que voit le récepteur du message. Le signifié est ce que représente le message transmis, ce qu'il veut dire. Pour qu'une communication soit réellement établie, il est donc impératif que le signifié soit compris par le récepteur.

Certains signes sont utilisés par tous selon des conventions internationales (par exemple, le code de la route) ; on dit qu'ils ont une signification fixe. D'autres doivent être placés dans un contexte précis pour que leur signification se précise (par exemple, une phrase de roman) ; on dit qu'ils ont une signification ouverte.

 

Un même signifiant pourra donc revêtir plusieurs signifiés selon les contextes (par exemple le mot "service") ; on peut, par ailleurs, jouer sur les signes utilisés pour exprimer un même signifié (par exemple, les jeux de mots ou l'inversion des codes gestuels à des fins comiques).

 

La communication par les mots

 

La communication à l'aide de mots est la communication verbale. Elle peut être orale ou écrite. Dans les deux cas, l'outil utilisé est le même : c'est le mot, combinaison d'un signifiant (sa forme) et d'un signifié (son sens). Qu'il soit oral ou écrit, le message s'appelle énoncé. Le code utilisé est le système linguistique produit par un énonciateur (ou locuteur) vers un énonciataire (ou interlocuteur, destinataire).

 

 

 

1. La communication orale

 

Dans la communication orale, l'émetteur (ou locuteur) et le récepteur (ou interlocuteur) sont en principe en présence l'un de l'autre. D'autres éléments sont ainsi importants01 : l'expression du visage, les gestes, les intonations de la voix...

 

La grammaire est souvent peu élaborée. On utilise souvent des phrases juxtaposées, voire disloquées ou inachevées. Le vocabulaire est souvent familier.

 

Ce qui marque avant tout la communication orale est sa spontanéité : la parole est vivante, inscrite dans le temps, sans modification possible au moment où on l'émet.

 

 

 

2. La communication écrite

 

Dans la communication écrite, le destinataire est éloigné. Le message doit donc être complet, achevé, lisible.

 

La grammaire doit donc correspondre à l'usage correct, ainsi que la ponctuation et l'orthographe. Le vocabulaire est en général plus élaboré qu'à l'oral.

 

Ce qui marque avant tout la communication écrite est le souci d'être compris du destinataire, à qui on ne pourra pas toujours expliquer une deuxième fois le message qu'on veut lui transmettre.

 

 

3. La communication par l'image

 

L'image, des grottes de Lascaux aux vignettes des bandes dessinées, est non seulement un moyen d'expression artistique, mais un outil réel de communication bien antérieur à l'écriture.

 

Actuellement, il existe des images fixes (dessins, peintures, gravures...) et des images animées (cinéma, image vidéo...)

Toute image suppose un point de vue : ce qui est montré par l'image est en fait ce qui est vu par l'oeil du peintre. Au cinéma, l'image peut montrer ce que voit le cinéaste (point de vue objectif) ou ce que voit l'un des personnages du film (point de vue subjectif).

 

Le cadrage détermine la portion d'espace représentée : par exemple, un plan d'ensemble ou un gros plan, ou encore un travelling.

 

Le montage des images ou des films permet d'introduire la notion de temps, en ralentissant ou en accélérant son déroulement.

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